Une cinquantaine de restaus jalonnent notre ville gastronomique. S’ouvrir les papilles, juste pour le plaisir.
Au pays du bœuf de Bazas flambé aux sarments de vigne, de l’alose, la lamproie, la crépinette,… le phénomène Vegan se développe, avec une carte poétique. La lavande se marie à la myrte et au clitoria, la noix au cassis, à la rose de berne, au poivre de Tasmanie,…
Les grands chefs étoilés de l’Hexagone rivalisent d’imagination pour une seule recette ou du tout Vegan. La 1ère chef Vegan, Claire Vallée a ouvert la voie au Michelin, une Assiette et une Fourchette pour son gastro ONA – Origine Non Animale-, sur le Bassin à Arès.
Le Bocuse d’Or adopte le végétal, pour une cuisine responsable.
La tendance évolue vers le flexivore, celui qui veut tout et ne lâche rien. De la qualité pour sa santé, avec des produits de saison locaux et de temps en temps une bonne viande rosée sur du rouge.
Exit la nourriture industrielle, pratique, économique, mais oublieuse des animaux qu’elle transforme en « machines à bouffe », des sols et des terroirs.
La palette est large et exhale le gustatif, l’olfactif, la vue et les papilles, avec sa cuisine crue, cuite, crémeuse, acide, corsée et croustillante à souhait. On se régale de graines, fruits à coques, oléagineux, céréales, algues, fruits, légumes, champignons, épices, herbes aromatiques, plantes sauvages, fleurs,… On rééduque son palais en explorant des textures, des saveurs, des couleurs, des tableaux bucoliques.
Le Vegan représente une philosophie et un art de vivre, que chacun aménage selon ses envies, ses croyances.
Libre à vous de varier les plaisirs en choisissant une table Vegan. Nulle obligation de changer radicalement vos habitudes de viandard, de ne plus porter de cuir, de boire et de remplir votre panier de boulettes, steaks, nuggets, haché, Vegan.
C’est rien que pour le plaisir.