De nouveaux enjeux se dessine pour le MIN de Bordeaux. Le MIN ou Marché d’Intérêt National, représente 12 hectares dans le quasi-centre de Bordeaux. Un emplacement totalement unique. Il comptabilise 700 employés et 1000 entrées par jour. En 2022, ce n’est pas moins de 161 000 tonnes de produits frais recenser.
Aujourd’hui, Le MIN souhaite s’adapterà l’évolution de la ville de Bordeaux. Avec la création d’une ceinture bâtie autour du MIN, l’accueille de nouveaux acteurs pour approvisionner sans cesse les habitants de Bordeaux Métropole, est facilité.
Le MIN de Brienne, poumon de la restauration bordelaise, voit plus grand : ce marché de gros, essentiel pour les professionnels de la restauration et de l’alimentaire, doit s’adapter à une urbanisation toujours plus dense. C’bon Bordeaux est parti à la rencontre de ses acteurs afin de comprendre son organisation et son projet.
Vous l’aurez compris, ce lieu de transit est un véritable écosystème. À lui seul, il regroupe l’ensemble des acteurs de la filière pour distribuer des produits alimentaires frais et non alimentaires. Fruits, légumes, produits de la mer, fromagerie, traiteur, plantes, accessoires ou encore emballages alimentaires : tout y est.
Propriété de Bordeaux Métropole, le MIN défend des valeurs fortes. Proposer un maximum de produits français et de saison dans le but de répondre à un besoin actuel : consommer mieux et local.
Le MIN emprunte un virage écologique
Avec la croissance du Bio sur le marché alimentaire, le MIN s’adapte en ouvrant ses portes à de nouveaux producteurs.
C’est le cas de Loc’halle Bio, une structure coopérative qui réunit des producteurs de fruits et légumes Bio, tous situés à moins de 150 km de Bordeaux.
Depuis son arrivée au MIN de Brienne en 2013, Cyril DARTIGOEYTE, directeur de la coop, observe une hausse de la demande. « Chaque jour, je livre et fournit tous types d’acteurs dans la région : restaurants collectifs, primeurs, restaurants indépendants ou encore enseignes bio » explique t-il.
Coté traiteur, c’est le célèbre allié des professionnels de l’alimentaire qui se charge de la logistique urbaine : Transgourmet.
Comme nous l’explique Christelle CAZULA VIRLY, directrice d’agence Transgourmet France Bordeaux : « L’objectif est d’approvisionner les restaurants de Bordeaux intra-muros. Et pour cela, c’est une flotte de 7 véhicules qui est mobilisée pour livrer plus de 200 clients quotidiennement ».
Un nouveau challenge pour 2023 ? Mettre en place des vélos cargo et se tourner vers des véhicules propres pour réduire son empreinte écologique.