Le 17 mars prochain célèbre-t-on le saint patron de l’Irlande ou ouvre-t-on le dictionnaire des prénoms pour donner sa chance à d’autres que Valentin et Roméo? Au pub, entre deux demis de blanche, d’I.P.A ou d’ambrée, si on se permettait de jeter son regard et ou son dévolu sur Régis, Jean-Marc, Gérard ou Thierry?
Le vert c’est la couleur de l’Irlande et de l’espoir! Donc on pourrait loger ce dernier, l’espoir, dans des rencontres amoureuses qui ne cochent pas toutes les cases et surtout pas celles de la ligue des officiers d’état civil. Oui, parce qu’il y a encore dix ans on ne buvait que de la bière d’une célèbre marque hollandaise, et puis, avec la maturité et le bon goût on s’est tourné vers les I.P.A et consorts, vers les brasseurs locaux, en somme vers le meilleur. En d’autres termes, on a abandonné le mainstream globalisé pour se recentrer sur le produit de niche. Du coup, le parallèle dans le monde amoureux, que serait-il? Peut-être justement d’envisager un Patrick et pas seulement sa fête. Peut-être justement d’envisager un Patrick et pas seulement le 17 mars. Pourquoi ne l’a t-on pas envisagé avant? Parce que l’on croit, à tort, qu’ils sont routiers ou charcutiers, soit la tête dans le guidon ou les mains dans le cochon? Non tous les Romain ne sont pas des mecs biens, tous les Hugo des mecs hyper beaux, tous les Vincent de grands intelligents. Acceptons la surprise de la rencontre d’un prince charmant sous la cape d’un baptême étonnant. Alors quand on swipe sur des catalogues de rencontres, acceptons d’aller partager la bière du saint patron, avec Jean-Marc ou de finir la soirée en (re)découvrant son point G.érard!