Que l’on soit en détox ou en overdose de ripailles, janvier est le mois propice à de petites vacances hépatiques. Mais qu’est-ce que c’est? Comment on fait? Et surtout comment continue-t-on à s’amuser sans alcool ?
On a longtemps pensé que le pubard mal luné qui avait fait germer le slogan “sans alcool la fête est plus folle” avait du, lui, trop consommer de stupéfiants. Mais c’était sans compter une irrépressible envie de se faire du bien au corps, dedans et dehors. Parce qu’il est vrai, que bannir, pendant un certain temps, fermentation de raisins ou de pommes, et distillation de patates ou de canne à sucre confère au teint quelque chose de l’ordre de la rosée du matin. Et c’est loin d’être le seul avantage, il y a aussi un bien meilleur sommeil. Imaginez l’haleine d’Hélène après une soirée à la ginger beer plutot qu’à l’I.P.A… Surtout que ce n’est pas la seule chose, et loin s’en faut, dont elle pourra se contenter pour s’amuser.
Au premier rang, l’antédiluvienne bière sans alcool. Ses avantages : elle est pauvre en calories (environ 30 Kcal par bttle), elle se trouve à peu près partout, et il suffit de regarder l’achalandage des supermarchés pour constater que toutes les marques ou presque s’y sont mise. De plus, quand on est, à l’instar de l’auteur de ces lignes, une non experte en zythologie, on lui trouve exactement le même goût qu’une bière à 8,6°!
La France est le pays ambassadeur du vin, et bien sachez, chers lecteurs, que sous nos petits bérets on a aussi inventé le vin désalcoolisé. Ça en a toutes les couleurs (rosé, blanc et rouge), presque la même odeur, mais avec néanmoins un nez moins étoffé, une longueur en bouche un poil trop sucrée, mais ça peut faire la blague pour une soirée. La gamme au dessus c’est le champagne sans alcool. Ça pétille sans enivrer, ça fait danser sans faire chavirer et c’est parfait pour rester légère comme une plume et ne pas prendre un gramme. Avouons tout de suite avoir débuté le dry january dès le réveillon et d’avoir été follement pétulante en se “tapant” la totalité de la bouteille mais sans aucun stigmate le lendemain!
Pour terminer et accompagner la future galette des rois, on ne saurait que trop vous recommander virgin gin tonic (pas facile à prononcer, mais tellement agréable à déguster). Pour ce faire, une super distillation de baies de genièvres, un tonic tueur, et quelques rondelles de concombre. On peut vous assurer qu’avec un tel mocktail on s’y croirait volontiers à la gintoria!
En somme ne peut-on pas se dire que le vrai bénéfice de ce dry january c’est de se rendre compte que l’on est pas dépendant à l’alcool? Et de se dire que ces vacances hépatiques on peut les reproduire un peu à chaque semaine de l’année…